Comment lire et comprendre les resultats de prises de sang ?

L’analyse d’une prise de sang permet de disposer d’une multitude d’informations sur l’état de santé. Elle aide à examiner les dysfonctionnements dans l’organisme ou à connaitre si un patient peut tolérer une opération pour guérir une maladie ou non. Cependant, il est facile de se perdre face aux divers paramètres que comporte les résultats d’un bilan sanguin. Et pour cause, les normes peuvent varier d’un laboratoire à un autre et selon la technique adoptée. Dès lors, il devient nécessaire de connaitre quelques astuces pour comprendre ces résultats.

Le taux de Cholestérol

Le taux de cholestérol sanguin représente l’accumulation de graisse présente dans le sang. Ce taux (la mesure du cholestérol) suffit largement pour entreprendre un examen de base. Dans la mesure où il faudra procéder à une analyse plus avancée, le biologiste devra doser les substrats capables de transporter le cholestérol. Parmi ces substances se trouvent les High Density Lipoproteine (HDL) et les Low Density Lipoproteine (LDL).

Les premiers substrats (HDL) représentent le bon cholestérol. S’agissant des LDL, il convient de noter que ceux-là correspondent au mauvais. Il en est ainsi, car ces derniers s’entreposent ou s’accumulent sur les parois des artères pour provoquer des troubles. Autre fait important ! Le taux ou la correspondance de cholestérol total/HDL aide à étudier les risques cardio-vasculaires.

L’Hémogramme

Cette notion (hémogramme) désigne également la numérotation de formule sanguine. Il s’agit du comptage (du taux) des diverses cellules du sang. Encore appelées globules rouges, les hématies sont les éléments constitutifs du sang. De ce fait, elles permettent l’acheminement des fluides respiratoires à l’instar du dioxyde de carbone et du dioxygène.

Le dosage des globules rouges s’établit de 4,6 à 6,2 millions / mm³ chez l’homme. Du côté de la femme, le dosage est de 4,2 à 5,4 millions /mm³. En cas de dysfonctionnement, l’élévation du nombre  de globules rouges est liée à la polyglobulie. Dans ce cas, deux (02) facteurs sont susceptibles d’occasionner cette anomalie. Il s’agit de la maladie de Vaquez et de l’hypoxie.

La première est une infirmité des cellules souche qui se multiplient et acquièrent des caractères de tumeurs. Quant à l’hypoxie, elle découle d’une insuffisance d’oxygène dans les tissus et engendre l’augmentation des stimulants responsables du processus de production de globules rouges. Si l’analyse sanguine affiche une baisse de l’hémoglobine, il s’agit alors d’une anémie.

Cette anomalie peut être causée par les hémorragies, une erreur de production de l’hémoglobine ou des globules rouges. À cela s’ajoute également la carence alimentaire, en fer, en vitamine B12, sans oublier les causes héréditaires et autres. Face aux agressions, les globules blancs ont pour rôle de défendre l’organisme. Leurs valeurs augmentent en cas d’infection relative aux bactéries.

La glycémie et les marqueurs tumoraux

Pour disposer de fiables résultats sur le taux de sucre dans le sang après une prise, le biologiste procédera à une mensuration à jeun. Il est aussi possible de répéter ces analyses après le repas ou de manière régulière dans la journée. Les résultats montreront une augmentation de sucre s’il s’agit du diabète. Les valeurs normales d’un sujet en bonne santé sont comprises entre : 0,8 et 1,26 g/l.

Concernant les marqueurs tumoraux, notez que ces substrats biologiques sont plus présents dans le sang que dans les urines. Ces marqueurs sont sécrétés soit par les cellules normales face au cancer, soit par les cellules tumorales. Cela n’a rien en commun avec une carence en fer ou une quelconque infection comme certains le pensent.

Les analyses de sang ou celles d’urine permettent de détecter la présence de ces marqueurs dans l’organisme. Cependant, ce seul bilan des marqueurs tumoraux ne peut, à lui seul, approuver un diagnostic de cancer.

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